Irene (à prononcer « Iréné ») est l’autrice de La terreur féministe : petit éloge du féminisme extrémiste, et de Hilaria : récits intimes pour un féminisme révolutionnaire.
Irene s’est fait notamment connaître sur le réseau social Instagram à travers son compte @irenevrose, et a participé au début du mouvement des collages contre les féminicides à Paris.
Elle fait le récit, dans La terreur féministe, publiée en février 2021, de femmes qui ont fait usage de la violence dans leur lutte contre le patriarcat, et nourrit une réflexion sur la place de cette violence dans un mouvement qui « n’a jamais tué personne ».
Elle publie son deuxième livre, Hilaria, en avril 2022. En partant de l’histoire de son aïeule Hilaria en Espagne, pendant la guerre et la période franquiste, elle tisse de multiples liens entre les luttes féministes, anarchistes, antifascistes et contre le système carcéral. Et elle montre en quoi ces questions sont inséparables.
Nous l’accueillons pour une soirée à Besançon pour qu’elle nous présente ses livres, ses idées, et qu’on discute ensemble des thèmes qu’elle aborde dans ses écrits.
Lundi 27 février àSCOPS, 12 rue des frères Mercier, Besançon.
Début 18h30, fin aux alentours de 21h.
Infos pratiques : On commence à l’heure. Il y aura de quoi grignoter (vegan et vegan sans gluten). PAF (Participation Aux Frais) au chapeau. SCOPS vend des consommations (bières, vins, jus de fruits…) et vous demandera, pour entrer, d’adhérer à l’association (prix libre à partir de 1€).
RAPPEL
Pour celles et ceux qui veulent le revoir ou qui l’on raté, le film Le jour où j’ai découvert que Jane fonda était brune de Anna Salzberg, que nous avions projeté à l’Autodidacte le 20 janvier dernier, repasse par Besançon dans le cadre d’un cycle en lien avec la journée internationale des Droits des Femmes.
C’est organisé par Les 2 Scènes et ça se passera le jeudi 16 mars au Petit Kursaal, à 20h.
Des membres du collectif L’Atelier des Passages reviennent, après la présentation du livre “Révolutionnaires, Récits pour une approche féministe de l’engagement” pour nous proposer un atelier ce…
Dimanche 22janvier 2023 à 14 h à la librairie L’Autodidacte.
Voici leur présentation :
« L’Atelier des Passages, collecte des récits de militant·e·s souvent invisibilisé·e·s pour tisser des liens entre hier et aujourd’hui. En guidant les personnes par des consignes simples et accessibles, ces ateliers proposent un pratique de l’entretien engagée, à la fois intime et politique, féministe. Une exploration qui suscite débats, goût du jeu et renversement de perspectives. »
LES ANIMATRI·CE·S
« L’Atelier des Passages développe une pratique s’appuyant sur des perspectives féministes et anti-capitalistes, soucieuse d’une valorisation des voix minorisées et des outils d’émancipation. Formé·e·s aux pratiques d’éducation populaire, nous mettons en place des animations qui facilitent le partage de la parole, la diversité des points de vue et la création collective. »
ATELIER INITIATION À LA PRATIQUE DE L’ENTRETIEN – 3h.
« Un temps de jeu exploratoire guidé par les membres de l’Atelier des Passages, pour découvrir notre capacité à entendre et raconter, à questionner nos histoires et nos généalogies. »
Atelier en mixité choisie, sans hommes-cis*. Accessible aux personnes ne pouvant ni lire ni écrire et mal-voyantes, à partir de 13/15 ans.
* Hommes-cis : personnes déclarées « garçon » à la naissance et qui se reconnaissent toujours dans ce genre. Mixité choisie sans hommes-cis : entre personnes trans, lesbiennes, femmes, non-binaires, etc.
Il sera proposé dans l’après-midi un goûter avec quelques desserts…
Il sera suivi à 17 h 30 d’une seconde projection du film de Anna Salzberg, en sa présence, “Le jour où j’ai découvert que Jane Fonda était brune”.
Pour le véhicule ambulant de brochures, tracts, autocollants, badges et fanzines de l’Infokiosque-Besac, nous aurions besoin de le rendre plus mobile qu’il ne l’est : les roulettes sont petites et ne permettent pas de monter sur les trottoirs facilement, sa manœuvrabilité est compliquée et quand il faut être deux pour le tirer dans une pente il n’a pas de poignée pour le hâler… bref il lui manque quelques petites améliorations… ou des membres doué-Es en bricolage ce qui n’est pas notre cas. 😉
Si vous vous sentez de relever le défi d’en faire un véhicule très mobile (avec des roues de landau ?, de vélo ?, de caddie plus grosses ?) et pratique avec ses contraintes (doit tenir dans une voiture, son contenu – deux caisses en bois l’une sur l’autre – doit toujours pouvoir tenir à l’intérieur, son parasol plié doit pouvoir toujours s’accrocher au caddie, etc.) et que vous êtes intéressé.E.S pour faire un atelier de bricolage en collectif ou à votre convenance, merci de nous envoyer un petit mot à notre adresse mail (infokiosque-besac@riseup.net).
Machines in Flames (2022, 50 min) est une enquête cinématographique sur l’insaisissable collectif C.L.O.D.O. (Comité Liquidant ou Détournant les Ordinateurs), mystérieux groupe de travailleurs du numérique qui a posé des bombes dans des locaux d’entreprises informatiques au cours des années 1980 à Toulouse. Explorant les nœuds cybernétiques du développement militaire, industriel et socialiste, Machines in Flames nous révèle comment les dispositifs d’enregistrement échouent à recueillir les cendres de l’histoire. Le film combine des vestiges d’archives, une chorégraphie informatique et de paranoïaques séquences de filatures nocturnes au service d’une enquête philosophique sur l’auto-combustion.
Machines in Flames est le premier film de theDestructionist International, et le premier d’une série sur l’appétit de l’ultra-gauche pour l’abolition.
Écrit et réalisé par Andrew Culp & Thomas Dekeyser ; Voix-off et composition musicale par Dana Papachristou, NMA Studios ; Mastering audio par FasmaTwist ; Sous-titres et traduction par Jackie Hensy, Guy E., Claude O. https://machinesinflames.com/
La projection du film sera suivie d’une discussion sur l’informatique et ses critiques.
Infos pratiques : Entrée libre. PAF (Participation Aux Frais) au chapeau. Grignotis vegan et boissons.
Le mardi 4 octobre à l’Autodidacte, 5 rue Marulaz, Besançon. À 20 h.
Affiche du film, 2022Articles de journaux de l’époque
Pour le débat que nous organisons avec Irene, suivez-nous régulièrement pour avoir la date de sa rencontre quand elle nous sera communiquée. Idem pour le concert de Blue Tone Stompers organisé par la FA, groupe Proudhon.
Quoi de mieux pour se réveiller de sa torpeur hivernale que de prévoir trois événements d’affilés en une semaine ?
Deux soirées avec Axelle Playoust-Braure
Discussion autour du livre Solidarité animale : Défaire la société spéciste
Malgré la visibilité croissante de la « question animale », la confusion règne parmi ses divers commentateurs. Les termes dans lesquels le débat est posé, y compris dans les milieux progressistes, empêchent d’en comprendre les enjeux véritables.
Cet ouvrage, en dévoilant l’impasse théorique, éthique et politique dans laquelle nous enferme la société spéciste, clarifie les réflexions développées par le mouvement antispéciste en France. Proposant une synthèse claire et accessible, Axelle Playoust-Braure et Yves Bonnardel montrent en quoi le spécisme est une question sociale fondamentale et plaident en faveur d’un changement de civilisation proprement révolutionnaire.
Nous reviendrons avec l’autrice sur la genèse du livre, les origines théoriques et militantes dans lequel il baigne, pour ensuite plonger dans le contenu et continuer la conversation avec le public.
Conférence à propos de Zoopolis : Une théorie politique des droits des animaux
Cette intervention se base sur cet article publié dans Mouvements début janvier.
L’antispécisme consiste à prendre au sérieux ce que vivent les autres animaux, intimement, à la première personne, en eux-mêmes et pour eux-mêmes : leurs désirs, leurs préférences, leurs besoins. L’abolition des institutions de l’exploitation animale est donc un excellent départ (pour ne pas dire le strict minimum) et une préoccupation légitime des mouvements antispécistes. Mais ce principe de non-nuisance ne sera pas suffisant, car la justice envers les autres animaux ne revient pas à mettre un terme à toute relation avec eux.
Parce que certains sont membres de nos foyers et de nos communautés, que d’autres vivent parmi nous en milieu urbain, que d’autres encore vivent dans la nature mais entrent régulièrement en contact avec des infrastructures humaines, il nous faut réfléchir à la façon de partager les ressources et les lieux, de prendre en considération leurs intérêts et leur agentivité. Autrement dit, l’abolition de l’exploitation animale est le point de départ, et non le terme du projet antispéciste.
de l’urbanisme, de l’éthologie, de la géographie et de bien d’autres disciplines. C’est cette approche que développe Axelle Playoust-Braure dans sa conférence, en s’inspirant notamment de l’ouvrage de théorie politique Zoopolis, co-écrit par Sue Donaldson et Will Kymlicka.
Ateliers d’imaginaire Subtil béton par les Aggloméré·e·s
Les Aggloméré·e·s développent des imaginaires féministes qui explorent la dystopie capitaliste, raciste et patriarcale, pour en faire un terrain d’ouvertures et de prises de force. Formé·e·s aux pratiques d’éducation populaire, nous mettons en place des animations qui facilitent le partage de la parole, la diversité des points de vue et la création collective.
Pour tous les événements les modalités sont les mêmes :
Dû au contexte covidiste et à la taille de la salle, le nombre de participants est limité à 25 pour chaque événement. La réservation se fait par mail à infokiosque-besac@riseup.net ou en venant nous voir les mardis après-midi.
L’adhésion à SCOPS (la structure qui nous accueille) est obligatoire à l’entrée, avec un prix minimum de 1€. Cela sert à financer le local, qui en a bien besoin.
En parallèle une caisse prix libre est proposé, dont la récolte servira à financer la venue des intervenantes (défraiements etc.) et l’organisation des événements. Le surplus ira soit aux intervenantes soit à l’infokiosque pour de prochaines soirées !
Sur place des brochures seront présentes, concernant le sujet bien sûr mais aussi plein d’autres ! Des boissons seront aussi vendu par SCOPS. Pour des raisons covidiennes le masque devra être porté à l’intérieur.
L’ouverture des portes se fera chaque jour trente minutes avant le début de l’événement, donc à 19h mercredi et jeudi, et à 18h le vendredi.
Alors que nous sommes prêt-es (J-2) à recevoir Ian et discuter toutes et tous ensemble de ce documentaire qui reste très actuel, tout le monde (personnes de toutes couleurs de peau) a déjà commencé de percevoir les violences policières et de l’État au moment du confinement – des images Snapchat et Instagram tournées depuis les fenêtres confinées montraient souvent des scènes de policiers déchaînés frappant les passant-es de peau foncée qui avaient ou n’avaient pas l’absurde papier censé donner le droit d’exister dans l’espace public…
Mais ce genre de violence existe dans des quartiers, des manifs ou des ZAD depuis des années. Les gilets jaunes et leurs manifestations ont pu montrer aux citadins des centres-villes, l’arsenal répressif utilisé jusqu’à présent dans ces quelques endroits localisés et les violences injustifiées de la part de policiers. Violences, qui, la plupart, ne seront pas condamnées par l’État ni la justice : elles sont même encouragées par une politique que les gouvernements ne remettent pas en question : colonialisme, racisme, contrôle sociétal…
Bref… ce film, essentiel pour se rendre compte de la férocité systémique qui gouverne en notre nom, ne pourra être projeté à la librairie L’Autodidacte ce dimanche 20 septembre comme prévu : Ian, en raison de la covid-19 testée positive à sa co-habitante, ne pourra nous rejoindre.
Nous sommes profondément désolé-es pour Ian et pour vous qui souhaitiez discuter avec lui… Nous essaierons de voir avec lui s’il peut revenir et quand ! Et nous vous en tiendrons informé-es.
La suite avec l’Infokiosque de Besac, se tiendra normalement : le vendredi 9 octobre 2020, à partir de 19h à SCOPS, 12 rue des frères Mercier Marie Béduneau vient présenter une conférence gesticulée autour du sujet :
AUTO-STOP BURE ou Comment aborder le sujet de l’enfouissement des déchets nucléaires grâce à la force de nos témoignages ?
Bien sûr, en cas de changements nous vous informerons, particulièrement en raison du covid 19 et des interdictions de se rassembler (même avec des mesures préventives dignes et autant respectables que celles des lieux commerciaux, de celles du travail et/ou institutionnelles !)…
D’ailleurs, contrairement à ce qui a été annoncé dans un post plus bas, les stands de librairies invitées sur la place Marulaz (à l’extérieur tout comme un marché aux puces, aux légumes ou autre salon du livre) ont été repoussés. L’anniversaire de la librairie L’Autodidacte se fera donc pour ses 21 ans l’année prochaine…